De la part de l'association " Citoyens Boissetains ". Vous trouverez en pièces jointes un résumé de nos 2èmes Saisonnales qui se sont passées à BOISSET et GAUJAC les 20 et 21 Février derniers ainsi que quelques photos. Nous vous informons dès à présent que vu le succès obtenu,nous organiserons les 3èmes Saisonnales " Romances de Printemps " les 28 et 29 Mai 2016 à la salle polyvalente de BOISSET et GAUJAC. Cordialement, Patrick VIN pour l'association " Citoyens Boissetains". 06.08.47.30.43.Quelle idée d’organiser une exposition sur l’hiver alors qu’il faisait 25 degrés à l’extérieur !Ceci étant notre jeu concours sur le « parler cévenol » a connu un franc succès et a permis aux visiteurs d’enrichir leur vocabulaire. Pas de problème pour les autochtones, un peu plus difficile pour les visiteurs non originaires de la région et qui ont dû recourir, de façon systématique, à l’aide de notre spécialiste Annick Boissière. Un tirage au sort a permis au gagnant de repartir avec un vase et le dernier livre de l’écrivaine Mireille Pluchard.La laine était mise à l’honneur au cours de ces deux jours avec, d’une part l’exposition proposée par les ateliers de la laine, ce qui a permis de découvrir les différentes races ovines et, d’autre part, les différentes étapes industrielles de fabrication des pelotes. Mais ce sont surtout les différentes démonstrations réalisées par Christiane Pinet, venue spécialement de l’Aveyron, qui ont attiré le plus grand nombre de spectateurs. Grâce à elle nous sommes incollables sur le cardage, le peignage et le tissage de la laine. Cependant c’est à regret que nous avons appris la quasi disparition de l’élevage du mouton pour sa toison, la production de viande étant devenue la principale raison d’être des troupeaux.De son côté Paul Crochat a fait une démonstration de tout son talent de sculpteur. Il a profité de ces deux journées pour entamer la réalisation d’une crèche à partir d’une pièce de bois informe. C’est donc progressivement que sont apparus deux personnages entourant un nouveau né. Si vous aussi vous avez envie de donner vie à une œuvre originale, rappelons que Paul Crochat, basé à Vézenobres, donne des cours à tout public.Autre forme du travail du bois, avec l’atelier tenu par une boissetaine bien connue dans le village : Annick Battistel. Comment partir d’une forme déjà existante pour en faire un objet de décoration ? Le coup d’œil est ici indispensable pour pouvoir déceler dans une pièce de bois ce qui pourra donner naissance à un poisson exotique ou à un cheval dressé sur ses pattes arrières.L’originalité était également au rendez-vous avec Roger Hasseveld, venu spécialement de Saint Quentin la Poterie, présenter son jeu « letragame ». Ce dernier a la spécificité d’allier le hasard avec le jet du dé et l’apprentissage de la lecture avec des mots ou des chiffres à découvrir. La version actuelle est destinée aux enfants mais une version pour jouer entre adultes est également en préparation. Un jeu a été offert au gagnant du tirage au sort réservé aux enfants venus à un des ateliers qui leur était spécialement réservé.La présence de Marinette Mazoyer, écrivaine renommée dans la règion, était une évidence dans cette exposition où le parler cévenol était à l’honneur. Elle en a profité pour dédicacer ses différents ouvrages si particulier puisque écrits dans les deux langues. Un grand merci à elle.Comme il en faut pour tous les goûts Laurent Olivier, propriétaire du domaine du Sollier à Monoblet, était venu nous expliquer la culture de la truffe. Pour se développer cette dernière a besoin de s’associer aux racines d’un arbre. On parle de symbiose, chacun tire bénéfice de son association avec l’autre. Il s’agira d’arbres comme le chêne, le noisetier, le charme, le tilleul...De cette association nait la mycorhize, un organe constitué à la fois par l’arbre et par le champignon. C’est de cette mycorhize que s’échapperont des filaments desquels naitront les truffes, tant appréciées par les gourmets.On trouvera principalement six espèces dites gastronomiques en Europe. La truffe se consomme crue ou très peu cuite. En effet, la cuisson détruira ses arômes volatiles. Ajoutez-la donc à la dernière minute dans vos plats.L’odeur d’une truffe en terre n’est pas décelable par l’homme à moins d’avoir le nez dessus. C’est pour cela qu’un animal à l’odorat plus fin est indispensable. On utilise souvent le chien, le cochon ou, plus surprenant, chercher la mouche.Un peu d’autosatisfaction pour terminer puisque cette seconde édition a été marquée par la présence de madame Geneviève Blanc, conseillère départementale, qui s’est entretenue avec les différents exposants.
dimanche 28 février 2016
Boisset et Gaujac
SAISONNALES "CONTES D'HIVER"
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